Parmi les 200 qui existent, il existe de grands types de cancers, plus ou moins rares :
- les cancers solides ;
- les cancers liquides (ou sanguins).
Les cancers de type solide
Les cancers solides rassemblent :
- les carcinomes qui affectent les cellules épithéliales et dans lesquels on trouve notamment :
- les cancers de la peau,
- les cancers des muqueuses : cancer de l'estomac, cancer de la gorge (du nez et de la bouche), cancer de l'intestin, cancer de l'œsophage, cancer du poumon, cancer des voies biliaires, etc.,
- les cancers des glandes : cancer du foie, cancer du pancréas, cancer de la prostate, cancer du rein, cancer du sein, cancer de l'utérus et des ovaires, cancer des testicules ;
- les sarcomes, plus rares, qui touchent les cellules des tissus de soutien (tissu conjonctif, c'est-à-dire qui fait la jonction) :
- les cancers des os,
- les chondrosarcomes (cancers du cartilage),
- les liposarcomes,
- les myosarcomes, etc.
Type de cancers liquides (ou sanguins)
Il existe deux types de cancers dits « liquides » (ou hémopathies malignes) :
Les leucémies sont des cancers du sang et de la moelle osseuse. Après s'être développées dans la moelle, les cellules cancéreuses vont envahir le sang. De manière générale, seule une greffe de moelle osseuse peut vaincre une leucémie.
Les lymphomes sont des cancers du système lymphatique. Ils touchent non seulement la lymphe et les ganglions lymphatiques, mais aussi certains organes lymphoïdes tels que la rate.
Remarque : les lymphomes peuvent être hodgkiniens (cancer du système lymphatique) ou non hodgkiniens (beaucoup plus fréquents).
En 2018 en France, le nombre de nouveaux cas d'hémopathies malignes est estimé à 45 000 (environ 12 % des cancers diagnostiqués) et leur incidence est en évolution constante depuis 1990. Toutefois elle varie beaucoup en fonction des sous-types : le myélome multiple, le lymphome diffus à grandes cellules B, les syndromes myélodysplasiques, la leucémie lymphoïde chronique et la leucémie aiguë myéloblastique représentent à eux seuls plus de 50 % des cas.
Sources : Santé publique France et l'Institut national du cancer 2018.